Et si on changeait de lunettes...


Bienvenue dans le monde de l'enseignement de type 3

Construction d'images mentales Préparation n°1
Cycle : 2
P1
Type d'activité de structuration Francais :
Savoir écouter

1.Compétence visée-Tâches et objectifs


Compétence visée :

2. Ecouter : 2.2 Elaborer des significations : 2.2.1 Relier des informations significatives du message à ses connaissances.


Compétences sollicitées :

2. Ecouter : 2.1 Orienter son écoute en fonction de la situation de communication
2. Ecouter : 2.2 Elaborer des significations
2. Ecouter : 2.6 Traiter les unités lexicales


Dispositif pédagogique :


Les enfants sont assis à leur place. L’animation est collective et le travail est individuel.

Tâches proposées :


A) Découverte de l’histoire et sollicitation à la construction d’images mentales
➔ Mise à disposition du matériel
➔ Ecouter les consignes
➔ Ecouter la première page
➔ Fermer les yeux afin de créer des images mentales en lien avec ce qui est lu
➔ Trouver l’image correspondante à ce qui a été lu
B) Correction du travail
➔ Regarder l’image montrée par l’I
➔ Ecouter la description de l’I
➔ Fermer les yeux et la mémoriser
➔ Reproduire ces actions pour 4/5 images
➔ Corriger la mise en place des images


Objectif :

Au terme de la leçon, les élèves de 1 ère année primaire seront capables de solliciter la formation d’images mentales à l’écoute d’une histoire

2. Bibliographie

Bolle, M. & Stordeur, J. (2017). J’écoute et je parle. Floreffe : Atzéo.
Stordeur, J. (2014). Comprendre, apprendre, mémoriser : les neurosciences au service de la pédagogie : Pédagogie et Formation. Bruxelles : De Boeck
Roulois, P. (2010). Les images mentales, en ligne https://neuropedagogie.com/imagesmentales/introduction- aux-images-mentales.html consulté le 13 janvier 2021

3. L’analyse questionnement

• Choix du livre :


Les images doivent correspondre au texte. Elles ne peuvent pas être complémentaires, car il doit y avoir assez d’indices pertinents pour retrouver l’image.
Il peut y avoir une à deux pages nécessitant l’inférence.
Il doit y avoir assez d’images pour pouvoir exiger un vrai travail de recherche.
Les textes accompagnant les images doivent être assez courts pour être répétés plusieurs fois.
Il est important de choisir un livre que les enfants ne connaissent pas pour qu’il y ait un vrai travail de recherche

• L'activité :


Il est important, lors de l’activité, de demander aux élèves de fermer les yeux pour solliciter la formation d’images mentales. Il faut donc prendre le temps pour ces essais.

Il est possible que le premier jour, il soit compliqué au niveau du temps de faire la correction. On peut se limiter à la lecture du livre en montrant les images.

Il est conseillé de répéter plusieurs fois la phrase afin que l’élève puisse entendre et répéter ce qui a été dit. Il s’agit de stimuler le vocabulaire et la construction de phrases. Par la suite, il sera demandé aux élèves de raconter l’histoire.

L’élève doit savoir qu’il a le droit à l’erreur, mais qu’il est obligé de déposer une image. Cela permettra de prendre conscience de la liaison histoire dite et représentation imagée.

L’activité doit être reprise sur plusieurs jours de suite afin d’habituer les élèves à solliciter la construction d’images mentales à l’écoute d’une histoire.

Cette activité a été choisie, car elle est en lien avec l’objectif du plan de pilotage (améliorer les compétences en français).

Un support avec des cases vides (annexe 1) sera proposé aux enfants comme aide afin qu’ils structurent leur travail et qu’ils placent bien leurs vignettes. Par la suite, si l’élève n’a plus besoin de cette aide, il ne sera pas obligé de l’utiliser. A force de réaliser ce type d’activité, les enfants n’utiliseront plus ce support et sauront structurer leur travail seul.

Cette activité est proposée en savoir écouter car les prérequis des élèves en savoir lire ne leur permettent pas encore de le travailler en lecture. Toutes les compétences qui seront acquises lors des activités en savoir écouter leur serviront dans les activités en savoir lire (Fayol, méthode Narramus,…).

• Pourquoi est-il important de se créer des images mentales ?


Pour comprendre un discours oral ou écrit, il est indispensable de pouvoir se faire des représentations de ce qui est dit ou lu. En effet, la compréhension d’un texte demande d’ajuster continuellement les informations données par celui-ci au fur et à mesure de son écoute ou de sa lecture. Un enfant ayant des difficultés à se créer le « film » du texte ne pourra pas accéder au sens de celui-ci. Je suis bien consciente que devenir un bon lecteur demande de travailler d’autres compétences telles que le vocabulaire, s’interroger sur la psychologie des personnages, travailler les inférences, … Cependant, la fabrication des images mentales aidera les élèves lors de futures activités de lecture.

• Prolongement :


Mémoriser une histoire ensemble (apprendre en groupe classe à mieux retenir l’organisation générale de l’histoire pour pouvoir la remettre dans l’ordre seul), redire-raconter une histoire ensemble travaillée au préalable en utilisant au mieux les mots de l’auteur (apprendre à avoir une bonne syntaxe), continuer à construire des images mentales avec d’autres supports que les albums jeunesses (recettes, modes d’emploi, …).



5. Matériel

Pour chaque élève, les images de l’histoire lue.
Le livre original
La feuille structurante



6. Disposition tabulaire



7. Aménagements

➢ TDA/H
1) Placer l’enfant loin des distractions. Si cela n’est pas envisageable, nous pouvons utiliser un paravent qui va permettre à l’enfant de ne pas avoir de distraction visuelle.
2) L’espace de travail doit être vide. L’enfant aura besoin de place pour réaliser la tâche.
3) Il est possible d’enregistrer la leçon pour que l’élève atteint de TDA/H l’écoute seul à l’aide d’un casque. Il n’aura donc pas de distraction auditive.
4) Ne pas hésiter un faire un plan de travail en utilisant des logos ou des consignes claires de ce que l’élève devra réaliser. (voir partie « TDA/H-les aménagements)
5) Ne pas hésiter à encourager l’élève.
6) Selon le niveau, le nombre d’images devra être modifié.



8. Synthèse

Après avoir réalisé la séquence d’apprentissage, les élèves seront amenés à échanger sur leurs stratégies mises en place pour créer des images mentales. Chaque enfant devra verbaliser sa démarche afin d’atteindre l’objectif. L’image mentale peut donc prendre une forme visuelle, sonore olfactive…Vu que chaque enfant a un mode de fonctionnement différent des autres, il est important de « s ’essayer » tantôt à l’une, tantôt à l’autre pour que chacun puisse y trouver son compte. A partir de cela, les élèves peuvent créer une carte mentale, créer une affiche/ une fiche avec des logos qui représentent les différents moyens pour créer une image mentale.



9. Annexe